Le site australien
Forte Magazine a posté
une interview de Jack dans laquelle il parle du
Soundwave Festival et du groupe. Vous pouvez lire la traduction ci-dessous :
De nos jours, peu de groupes arrivent à garder leur succès au fil des années et à rester unis, mais All Time Low fait exception à la règle. Le groupe, originaire de Baltimore, s'est formé au lycée en 2003. Les membres sont Alex Gaskarth (au chant et à la guitare rhytmique), Jack Barakat (à la guitare), Zack Merrick (à la basse) et Rian Dawson (à la batterie). Au fil de ces neuf années, le groupe a sorti cinq albums studios, a réussi à s'imposer mondialement grâce à ses chansons entraînantes et ses concerts remplis d'énergie, et a fait des tournées avec les plus grands noms du pop-punk tels que Blink-182 et Yellowcard. Et ils ont seulement vingt-cinq ans.
C'est grâce à All Time Low que j'écoute aujourd'hui du pop-punk. J'ai arrêté d'écouter de la musique médiocre pour me retrouver dans un nouveau monde rempli de riffs et de mélodies entraînantes. C'est donc avec plaisir que j'ai accepté de parler avec Jack Barakat lorsque l'occasion s'est présentée. Je lui ai parlé des concerts qu'ils vont donner en Australie à l'occasion du Soundwave Festival, de leur nouvel album Don't Panic et de l'idée qu'il se fait de l'apocalypse.
Ce n'est pas la première fois qu'All Time Low participe à notre festival de rock préféré, mais ça ne veut pas dire que le groupe n'a pas hâte de retrouver son public australien. "Je sens qu'on va bien s'amuser. Ca doit être la cinquième fois qu'on participe au Soundwave Festival et on n'aurait pas pu demander mieux. A chaque fois qu'on vient ici, on se construit une fanbase encore plus consistante, un peu comme on le fait avec le Warped Tour aux Etats-Unis. Cette année, ce sera vraiment cool, en plus il y a de bons groupes qui vont y jouer."
Si vous êtes fans du groupe, vous savez probablement qu'ils ont pour tradition de récolter des sous-vêtements féminins – et parfois même masculins – à chaque concert. J'ai assisté à trois de leurs concerts, et les fans australiens ne les ont pas déçus. Jack s'attend d'ailleurs à en recevoir plein cette année. "J'espère qu'ils seront au rendez-vous, mais je n'en doute pas, je sais que les Australiens n'hésitent pas à le faire, et j'espère aussi qu'ils passeront un bon moment" a-t-il avoué en riant.
L'an dernier, lors du Counter Revolution, All Time Low faisait la promotion de leur quatrième album, Dirty Work. Depuis lors, ils ont sorti leur nouvel album, Don't Panic, ce qui complique le choix des chansons qu'ils vont jouer en live. "Nous connaissant, je sais qu'on improvisera une setlist à deux heures du show, mais on est venus ici plusieurs fois maintenant, donc je suis certain qu'on jouera de vieilles chansons qu'on mélangera avec nos nouveaux morceaux. On en arrive à un point où il est difficile de choisir les chansons qu'on partagera avec le public, surtout lorsque notre passage sur scène est très court."
Cela fait seulement quatre mois que Don't Panic est sorti, et la réaction des fans a déjà été incroyable. L'album s'est hissé dans le Top 20 de dix différents classements à travers le monde. C'est avec le label Hopeless Records que le groupe a sorti cet album. Ils ont en effet quitté leur précédente maison de disque, Interscope Records, car leur album Dirty Work, dont les ventes ont été insuffisantes, a reçu de nombreuses critiques négatives. Le groupe s'est alors racheté avec ce nouvel album qui a lui reçu des critiques majoritairement positives, soulignant que ce pourrait être le meilleur album de leur carrière. "La réaction du public lors des concerts a été incroyable. Lorsqu'on a sorti les autres albums, les gens nous découvraient à peine, mais pour celui-ci, on les a vus chanter les nouvelles chansons dès le premier jour, donc on n'aurait pas pu rêver mieux."
Le titre de l'album est très pertinant quand on pense à l'apocalypse qui aurait dû avoir lieu le 21 décembre dernier. La rumeur disait que ce serait la fin du monde, et la pochette de l'album, comportant des monstres, des zombies et des aliens, joue avec cette idée. Pour conclure cette interview, j'ai donc demandé à Jack de me parler de la fin du monde telle qu'il l'imagine. "Je pense que ce serait cool s'il y avait des aliens. Les zombies seraient trop dégoûtants, ils prendraient leur temps pour nous tuer et ce serait une torture, alors que les aliens débarquent et nous font disparaître d'un coup. Ce serait tellement drôle." a-t-il conclu.